Allez pour clôturer cette semaine chargée
si on parlait un peu de ciné ?
Et c’est avec une émotion non dissimulée
que je vais vous analyser
ce petit bijou que j’aimé
et qu’il faut absolument voir sans hésiter
Quand sa semaine est une torture, rien de mieux que les salles obscures !
(rime riche)
Il y a des films qui marquent et laisse une empreinte, des films dont on se souviendra longtemps pour on ne sait pas bien quelle raison propre à soi !
Le discours d’un Roi restera l’un de ceux là !
Le pitch officiel : Le film raconte l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Élisabeth. Celui-ci va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l’abdication de son frère Édouard VII. D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI affrontera son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et surmontera ses peurs grâce à un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Sa voix retrouvée, il réussira à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler.
(et moi j’avoue que les têtes couronnées anglaises, c’est pas mon dada)
C’est donc sans grande conviction, avec seul gage de garantie la présence de Colin Firth, que je suis allée le voir invitée par Allo Ciné (jouant la doublure de ma copine Lamia exilée chez les rosbifs) et …ô surprise, ces 158 minutes sont passées à la vitesse de l’éclair !
(Buzzzz)
Thème totalement maîtrisé (sans doute aussi parce que le scénariste lui même souffrait de bégaiements jeune), dimension historique archi documentée (et j’aime de plus en plus les têtes couronnées… Stéphane Bern sort de ce corps), un jeu d’acteurs phénoménal avec une mise en scène et des jeux de caméras de toute beauté (on a même l’impression d’être dans leurs têtes), de l’empathie à gogo, de l’humour so british … un vrai régal à déguster dès le 2 février !
(12 nominations aux Oscars prochain)
Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Derek Jacobi …
Alors convaincu ou vaincu ?